Fiche d’aide à la direction- Écoles de Saint Étienne du Rouvray. Circonscription Rouen Sud.
Situation :
De nombreux dispositifs existent sur la commune, en lien avec les écoles, ce qui va tout à fait dans la logique de Réseau et de maillage préconisées, notamment en Éducation Prioritaire. Plusieurs conventions entre la ville et la DSDEN, régissent d’ailleurs ces rapports et sont revus annuellement. Cependant, après plusieurs années de fonctionnement, il convient de refaire le point sur ces différents dispositifs et le rôle respectif des différents acteurs, afin d’aider les acteurs de terrain que vous êtes à y voir plus clair dans vos missions et responsabilités.
Dispositifs d’Aide aux devoirs (ne sont pas évoqués les APC qui sont régis dans le cadre horaire institutionnel)
Les enseignants de CP et le directeur d’école font remonter les besoins à Gilles Burel. Jean Baptiste Morel établit le nombre de groupes et d’enfants admis dans le dispositif, en fonction de son enveloppe budgétaire et des moyens humains. L’accord des familles est requis. C’est de la responsabilité du coordonnateur PRE de les rencontrer. Des contacts réguliers doivent avoir lieu entre les animateurs « coup de pouce » et les enseignants.
Il se fait dans la cadre d’un conseil de cycle au sein de chaque école, en fonction des besoins et des moyens mis à dispositions (humains et financiers). L’accord des parents est requis.
Une convention entre la ville et la DSDEN, stipule que les élèves doivent être inscrits aux Animalins pour participer à ce dispositif, normalement gratuit, afin de permettre la prise en charge des élèves pour le goûter et le basculement dans les Animalins à la fin de l’aide aux devoirs.
Cellule de veille éducative (voir charte de confidentialité)
Avant de proposer un élève à la cellule de veille éducative, il convient de respecter un certain nombre de règles, dans l’intérêt de l’élève et pour dégager la responsabilité du Directeur d’école vis-à-vis des familles.
- Avoir mis en place les dispositifs propres à l’Éducation Nationale :
Difficultés scolaires et/ou psychologiques (en complément des demandes d’aides RASED et PPRE)
– 1. Réunion d’équipe éducative : Elle se réunit, à l’initiative du Directeur d’école. Elle a l’avantage de réunir, en présence des parents tous les acteurs éducatifs, qui connaissent l’élève et parfois la famille. S’il s’avère pertinent de convier d’autres personnels que ceux de l’Éducation Nationale (CMPP, CMS, PMI…), il est nécessaire de recueillir l’accord des parents.
« Elle est composée des personnes auxquelles incombe la responsabilité éducative d’un élève ou d’un groupe d’élèves. Elle comprend le directeur d’école, le ou les maîtres et les parents concernés, les personnels du réseau d’aides spécialisées intervenant dans l’école, éventuellement le médecin chargé du contrôle médical scolaire, l’infirmière scolaire, l’assistante sociale et les personnels médicaux ou paramédicaux participant à la scolarisation d’enfants porteurs de handicap. Le directeur d’école peut recueillir l’avis des agents spécialisés des écoles maternelles, des aides-éducateurs, des assistants d’éducation,...
Les parents peuvent se faire accompagner ou remplacer par un représentant d’une association de parents d’élèves de l’école ou par un autre parent d’élève de l’école. »
– 2. Réunion d’Équipe de suivi de scolarisation : elle se réunit à l’initiative de l’Enseignant Référent (Tony Smacque) et concerne les élèves ayant un dossier MDPH ou pour ceux pour lesquels une sollicitation de la MDPH est souhaitée. Rien n’empêche cependant le Directeur de lui demander de faire une ESS, dans la mesure de ses disponibilités, lorsqu’un élève soucie particulièrement l’équipe pédagogique.
Absentéisme ou inquiétude d’ordre sociale
Après en avoir référé à l’IEN et si la situation l’exige (plus de dialogue possible avec les parents, non prise en compte des remarques et conseils), il convient de faire une déclaration à la DSDEN :
– Fiche absentéisme.
– Note d’information préoccupante.(La famille doit être prévenue de cette démarche sauf risque pour l’enfant).
- Les familles doivent en tout état de cause avoir donné leur accord pour que le cas d’un élève soit évoqué. C’est Martin Dermien qui est chargé de vérifier cela. Cela implique, qu’aucun cas d’élève ne peut être évoqué lors de ces rencontres, s’il ne figure pas sur la liste préalablement établie par lui.
La cellule de veille éducative vient en complément de ces dispositifs et si ceux-ci s’avèrent inopérants ou insuffisants, afin de voir si d’autres partenaires peuvent aider à débloquer la situation dans l’intérêt de l’élève.